En septembre 2014, j’ai repris mon bâton ou plutôt les deux, à Périgueux pour terminer le Chemin de Vézelay en trois semaines
(avec un petit écart sur le Chemin du Puy).
La météo était idéale pour la marche, les pèlerins aussi peu nombreux que l’an dernier mais l’accueil aussi chaleureux.
Jusqu’à la fin du Poitou le balisage reste mauvais, voire troublant.
Pour cette raison la parole de St. Augustin m’allait droit au cœur.
A Bazas dans la Gironde j’ai découvert une merveille gothique,
la cathédrale St. Jean-Baptiste qui est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
La forêt automnale était très belle, surtout au lever du soleil à travers la brume comme cet arbre « ardent »
ou cette « nature morte » dans les Landes bien vivantes.
A Roquefort des Landes un beau St. Jacques dans la chapelle du même nom invite le pèlerin à la contemplation.
Un peu plus loin une affiche dans une église appelle les visiteurs à la discrétion avec humour.
De l’abbatiale St. Girons à Hagetmau/Landes ne reste plus que la crypte. Mais quelle beauté ! J’étais très touché par ses chapiteaux romans.
Au bord des chemins on rencontre souvent des croix, des madones mais rarement l’archange Michel !
Comment un Bégonia peut devenir aussi « lumineux » ?
A Orthez ce beau pont permet de traverser le Gave de Pau .
Le ciel était moins lumineux à Sauveterre de Béarn. Son église St. André paraît austère mais son tympan est impressionnant !
Un petit résumé : Parmi les cinq chemins français que j’ai eu la chance de parcourir, la Voie de Vézelay
– est avec ses 900 km le Chemin le plus long mais peu accidenté.
– a un balisage parfois pas clair de l’Yonne jusqu’en Dordogne et très bon à partir de la Gironde jusqu’aux Pyrénées Atlantiques.
– est un chemin solitaire avec peu de pèlerins, mais l’accueil par les hospitaliers et les gens du pays est remarquable.
– permet de découvrir un patrimoine architectural très riche.
Peter F., octobre 2014